Sieur Mafleurnixin des terres de Woainilulu (présentation)

Je débarqua en l’an de grâce 81 sur une petite île vierge de vie en apparence, ma caravelle s’échoua sur un haut-fond. Cet incapable de sous-fif avait mal relevé les coudés et l’étrave s’était profondément enfoncée dans le banc de sable bordant les côtes oriandaises. Cette île paraissait continent, son étendue couvrait l’horizon et la densité de sa flore cachait les rayons célestes.
Je fus donc contraint par le temps et les circonstances de mettre pied à terre. Je posa donc mon pied sur la terre ferme avec un élan d’allégresse ; cela faisait bien longtemps que je voguait aux grés des alizés. Mon grément par la tempête fut bien trop roué par les bras de Thalassa pour que je sois en mesure de repartir.
Je m’installa donc, mon rêve d’une contré vierge de tout royaumes et de tout âmes belliqueuses était bien utopique…
bientôt un homme arriva en courrant il portait un bonnet phrygien signe de servitude, au loin je voyais la végétation couchée et les animaux fuyaient, c’était une horde de chien assoiffé de sang. Ils étaient probablement par le potentat du coin :
« Encore une personne indigne de porter le rang de « sieur » » dis-je
Une petite escorte arriva et de son chef emmana des paroles peu réfléchit
« Hola marrault ! Qui es-tu ? Plois devant les armées de ton future maître ! Ici tu es en Oriande et tu es sur les terres impériales ! Achète si tu veux t’établir toi et ta bande de bouseux ou sois réduis en serf ! »

« Sache geux que tu t’adresse a un des plus illustres navigateur de Nivalia ! J’ai fuis les hordes du Khreno qui saccagèrent et réduisirent la ville en cendre, je défend la veuve et l’opprimé, de mon sang je le jure, de cet affront l’empereur payera !
A moi la troupe ! »

Et de la caravelle les bouche à feu des canons pillonèrent les assaillants ; puis un déluge de d’hommes se ruèrent les uns vers les autres ! De cet entremêlement de fers et de chairs ne résulta qu’une poignée d’homme dont leurs chefs et le serf ! Pleins de sueurs, maculés de sang mais baigné de courage ils s’exclamèrent :

« Vive Mafleurnixin ! Gloire à la liberté ! »

je m’exprima donc :

« Ici cette terre sera terre d’asile ! Ici femmes, hommes, serfs et pauvres auront les mêmes droits ! Je déclarent cette terre Woaini ! »

je créa donc ce que j’espérais depuis tant de décades ; une terre ou tout hommes est libres et pourra vivre en paix.
Avec hâte et fougue mon peuple fortifia sous mes ordres la zone et une armée fut levée pour défendre ce avre de paix. Je reçus alors une missive du noblions du coin qui me disait que dans sa magnanimité l’empereur m’accordait un bout de terre car ce n’est pas pour quelques arpents de sables et de forêts qu’il allait se battre.

Mais le Woaini fut victime de son engouement car bientôt se sont des caravanes entières d’immigrants qui stationnent aux portes et les seigneurs voisins se plaignent bientôt d’un vol d’esclaves. Une coalition du mal se forma alors… le Woaini était encerclé et les siège se faisait sentir, les épidémies se propageait et le royaumes de paix que j’avais tant rêvé n’était plus que feu et sang !
Fort heureusement le jour ou je m’apprêtais à déposer les armes et à me résoudre à la mort mon Capitaine me cria :

« Les assiegeants monsiegneur ! Les assigeants ! »

« Eh bien quoi ? »

« Ils battent en retraitent ! Ils sont pris entre deux feus ! »

Je vis soudain une miriade d’étendards ! Ceux du Veradaress, de l’Anarar, de l’Umokor, du Kaoan, du Volarin, du Dethek, du Ravislak, de l’Adennon et de bien d’autres encore !
Les ennemis Olibrius et Cerbères fuyaient comme des chiens, comme des nuisibles !

Une fois la bataille finie et le champs de bataille lavé des morts je reçus dans le reste de ma forteresse ces glorieux combattants ! ils me dirent qu’ils vinrent pour me délivré de l’emprises de ce mal.
Je fus vite séduit par leurs idéaux qui recoupait en grandes parties des miens, je signa donc leurs chartes et rentra compagnons.
Depuis le Woaini est prospèrent, vie en paix et c’est toujours une terre d’asile je ne combats plus seul ; épaulé par ces chers compagnons dans le combats pour la liberté et le bien.


[HRP: la première mouture était trop complexe et pas super super, c'est pourquoi j'ai fais celle-ci aujourd'hui]